+ all i need is you and i, RUBIANA.

CRÉDITS DE L'IMAGE - ici.

RUBIANA LLELEWYN

Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu'ordinaires séparément.

nom : Llelewyn. prénom : Rubiana date et lieu de naissance : dix mars mille neuf cent quatre-vingt-neuf. âge : vingt trois ans. nationalité : américaine. origines : australiennes. statut civil : célibataire. métier/études : ici. traits de caractère : souriante - extravertie - attentive - jalouse - sensible - fidèle - blessante - franche groupe : les habitants.

we were born to die.
Née à Bluebell, Rubiana fait partie intégrante de la ville et est connue pour son sourire et sa bonne humeur. + Tout le monde sait que son père est parti en laissant seules sa mères et Rubi quand elle n’avait encore qu’une dizaine d’année, mais personne ne sait pourquoi. + Rubi, elle non plus, n’a jamais su la vérité et a trouvé sa vocation dans la psychologie pour savoir interpréter les signes et comprendre les autres. + Elle est toujours restée extrêmement proche de sa mère depuis cet évènement et ne passe pas une journée sans l’appeler et prendre de ses nouvelles. + Elle suit donc des études en psychologie et travaille comme serveuse dans un café pour gagner un peu d’argent. + Les soirs où elle ne travaille pas, elle aime faire la fête et a tendance à être très vite ivre. + Pour se remettre les idées en place, elle à l’habitude d’aller faire un long jogging les lendemains de fête. + Dans un autre domaine, elle est passionnée par la lecture et a toujours un livre dans son sac. + D’ailleurs, elle rêve secrètement d’écrire et publier un livre. + A part quand elle lit, elle déteste la solitude. + Fidèle quand elle tient à quelqu’un, elle a souvent beaucoup de mal à décrocher, que ce soit en amour ou en amitié. + Elle est toujours là pour ses amis et peut les écouter pendant des heures sans broncher. Il est par contre rare que ce soit elle qui se confie, car elle préfère rester discrète. + Malgré son caractère plutôt facile et jovial, elle devient rapidement blessante quand elle s’énerve et n’hésite pas à vous recracher à la figure ce que vous avez pu lui confier. + Sensible, elle pleure beaucoup et ne sait absolument pas mentir. + Elle n’a pas vraiment confiance en elle, sans doute à cause de l’abandon de son père. + Elle à tendance à être très jalouse voir possessive mais elle essaye toujours de le cacher.

pseudo/prénom : Léa. avatar : Crystal Reed. fréquence de connexion : Je me connecte tous les jours mais je ne pourrais sans doute pas RP à chaque fois à cause des cours - et de mon copain -. + all i need is you and i, RUBIANA. 337664734

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scénario ou inventé : scénariio. <3 vos impressions sur le forum : J'adore, c'est simple et frais, et j'attendais juste un super scénario pour m'inscrire. I love you

où l'avez-vous connu : sur bazzart. code du règlement : Validé par Tess.

express yourself.

« Maman .. » Elle était là, assise sur son lit, les larmes qui ruisselaient le long de ses joues. Elle n’avait pas besoin de prononcer un seul mot pour que je comprenne sa douleur, pour que je sache d’où elle venait. C’était mon père. Toujours mon père. Cela faisait des mois que je ne l’avais plus vu dans cet état. Des mois que j’essayai d’oublier. Je savais qu’il fallait, à un moment ou à un autre, passer à autre chose. « Ca fait cinq ans, maman. » Cinq ans qu’il avait disparu sans laisser de traces. Ni une lettre ni une excuse. Personne ne savait ce qui lui avait passé par la tête, personne ne savait s’il était encore en vie, s’il était conscient de ce que son abandon représentait pour nous. Sans doute que personne ne le savait, que tout le monde dans la ville avait oublié cet évènement. Les regards pleins de pitié et les remarques indiscrètes avaient disparus. Tout avait glissé, coulé, sauf les souvenirs et la rancœur que gardaient nous gardions au fond de nous. Pour moi, c’était même de la haine. Je le détestais tout en l’aimant en même temps. J’avais envie qu’il soit mort tout en voulant le revoir. J’avais envie qu’il m’appelle sans avoir à entendre sa voix. C’était une suite d’incohérences qui se bousculaient depuis des années dans mon esprit dès que j’osais penser à lui. « Oublie le. Juste oublie le. C’était exactement ce qu’il voulait. Qu’on pleure. Qu’on soit malheureuses. S’il te plait, ne lui donne pas ce qu’il veut. Oublie le, et s’il revient un jour, c’est lui lui souffrira. » J’avais serré ma mère dans mes bras et je m’étais promise de ne plus jamais la voir fondre en larme à cause de lui. Huit ans plus tard, nous n’avions toujours eu aucun signe de vie et je le considérais comme mort, malgré une part de moi qui espérait encore qu’il revienne.

***

Deux ans. Deux ans que je l’avais rencontré. Que nous avions croisé notre premier regard. Que nous avions commencé à parler. Deux ans durant lesquels j’ai appris, chaque jour, à le connaître un peu plus. Il était passé de cette connaissance futile à mon meilleur ami, celui dont j’avais besoin tous les jours, celui que j’aimais le plus sur cette putain de planète. Aimer. C’était peut être un grand mot. Pour lui en tout cas. Sans doute un trop grand mot pour caractériser la relation de deux amis. C’était sans doute ce que j’avais compris, un peu trop tard. J’avais lentement glissé vers des sentiments beaucoup plus fort et profond que ceux d’une simple amitié. J’étais tombée amoureuse. Amoureuse comme on tombe d’une chaise. Je n’avais plus que l’envie de l’avoir près de moi. Je ne voyais plus que lui, partout. C’était peut être idiot, mais j’espérais secrètement qu’il se rendrait compte, lui aussi, que nous étions fait pour être ensemble. Nous partagions et nous disions tout et ne pouvions passer aucune journée l’un sans l’autre. Les deux meilleurs amis du monde, inséparable, comme il me le disait lui-même. C’était bien beau tout ça, jusqu’à ce que je cède à mes pulsions.
Pour être honnête, cela devenait de plus en plus dur d’y résister. J’avais l’impression de lui mentir, et par la même occasion, de me mentir à moi-même. Me blottir contre lui pour regarder un film me devenait insupportable et l’appelait « chéri » en riant sonnait plutôt comme une pure vérité au fond de mon cœur. Je savais qu’il vivait beaucoup d’aventure, et je me lassais de lui laisser me les conter pour finir en pleurs contre mon oreiller. J’en avais assez de garder tout cet amour au fond de moi et de le regarder s’amuser avec d’autres. Il fallait que ça sorte. Et c’était sorti.
Cette journée là avait commencé comme toutes les autres. Je m’étais levée tôt et l’avais rejoins au bar où nous travaillions, moi surtout pour me payer mes études et le voir tous les jours. Et puis j’avais voulu qu’on parte tous les deux. J’avais envie de lui parler de tous ses sentiments qui me serraient le cœur, de lui faire comprendre que, s’il me considérait comme sa meilleure amie, il en était un peu plus pour moi. Puis, sans vraiment y réfléchir, je l’avais embrassé. Et il était parti. Juste parti. Il ne m’avait ni repoussé ni montré une quelconque envie d’aller plus loin. Il s’était laissé faire et avait fui. Comme un lâche. Et moi j’avais pleuré. Comme l’idiote que j’étais.

***

Si le croiser tous les jours était une épreuve, qu’il ne m’adresse même pas un regard en était une encore bien pire. J’avais l’impression d’être devenue une inconnue pour lui. Il m’évitait, fuyait le dialogue, prenait bien son temps le matin pour ne pas arriver en même temps que moi et repartait plus tôt ou plus tard. Il se disait sans doute la même chose de son côté puisque je l'ignorais complètement, comme s'il n'existait plus pour moi alors qu'au fond de moi, c'était tout le contraitre. J’avais la folle envie de lui parler tout en espérant que ce soit lui qui me regarde. Et je ne savais vraiment pas quoi faire pour qu’il se décide enfin à revenir me voir. D’ailleurs, je ne savais absolument pas si je lui manquais ou si ce baiser avait remué quoi que ce soit en lui. J’espérais que oui tout en étant certaine du contraire. Je l’aimais, oui, mais je n’étais pas naïve au point de croire qu’il pouvait m’aimer après être parti si brusquement après notre premier "baiser".