+ LET THE PEOPLE, HELP THE PEOPLE

express yourself.

It's my story

PART ONE; "Bienvenue au monde, Marni.." Les premiers mots que ma mère m'a adressé. Ma mère avait une tendance à toujours raconter nos naissances, ou même nos histoires les plus embarrassantes. Les repas de famille, ne servaient qu'à ça d'après elle. Elle ne cessait de me dire qu'il fallait bien qu'elle s'occupe un peu quand je venais la voir, ou qu'on venait manger à la maison avec Ted. Aujourd'hui, c'était l'épisode j'apprends à parler et franchement je crois que c'est le meilleur épisode de ma vie. Je n'étais qu'un bambin à l'époque, et mes parents aimaient m'apprendre à parler. Me dire des mots qui n'avaient aucun sens pour moi, me regarder et attendre que je répète sans succès. Oui c'est bien ça le meilleur moment de ma vie. J'aimais voir mes parents essayer par tout les moyens, me faire parler. C'était facile pour eux de dire des mots, mais quand on à à peine deux ans, à part maman, papa, popo et pipi, c'est déjà un effort. Puis à force de les voir s'énerver, et s'impatienter, ou même désespérer, j'ai commencé à dire mes premiers vrais mots. Une victoire pour eux, un commencement pour moi. Le début des emmerdes comme j'aime bien dire. Quand on sait parler on attends tant de choses de vous, on vous attends toujours au tournant. Je n'aimais pas être comme tout le monde, alors les robes très peu pour moi étant enfant. A chaque fois que ma mère me mettait une robe ou une jupe, je lui faisais des crises incroyable. C'est vrai quoi, petite fille il faut bien se démarquer des autres, et moi c'était en étant un vrai garçon manqué. Les choses ont rapidement changés quand j'ai compris que les garçons manqués ce n'était que des potes, et que ça ne devenait jamais les petites amies. Alors au collège j'ai changé, au bonheur de ma mère. C'est au lycée qu'elle à recommencer à se mordre les doigts. J'aimais être une fille, mais j'aimais être une manipulatrice surtout. J'avais besoin de toute l'attention, et surtout j'avais besoin de plaire à tout le monde. J'étais rapidement devenue la fille la plus populaire du lycée, et j'avais pas mal de petites jeunes qui n'attendaient que mes ordres. Ma mère était inquiète car elle ne me voyait jamais avec le même petit copain, et surtout car elle voyait la manière dont je m'habillais. Je tiens à préciser que je ne m'habillais pas comme une prostituée, mais seulement de manière à être la plus vue, ou la plus plaisante. La période du lycée me fit prendre conscience que je pouvais avoir les cartes en main si je le voulais. Après le lycée, j'ai rapidement décidé de travailler dans le milieu hospitalier. Pour moi sauver des vies, c'était plus important que tout. On pourrait croire que je ne pense qu'à ma petite personne, et pourtant je suis loin d'être comme ça. Seulement pour changer toute cette apparence j'ai du apprendre à mûrir, et surtout à devenir une jeune femme.

I take back the control of my life

PART TWO; J'ai rapidement appris à modérer la manière dont je m'habillais. J'ai aussi compris que tout les hommes ne sont pas aussi facile à dompter. En général les hommes mariés ne sont pas intéressants. Je me suis faite une raison, et j'ai commencé à grandir vraiment. Mes parents pouvaient être fiers de moi, et à vrai dire je l'étais aussi. Je ne pensais pas qu'une fille comme moi arriverait à faire des études et surtout à devenir interne à l'hôpital. Petite fille de Bluebell à bien grandit aujourd'hui. Je regardais ma mère qui mettait la table, et je me rendis bien compte qu'elle avait fait du bon boulot. "Tu sais maman, malgré tes doutes tu peux être fière de toi." Je lui souriais. J'aimais lui faire comprendre que je l'aimais plus que tout, et qu'au fond j'avais toujours eu confiance en elle. J'avais toujours écouté ce qu'elle avait dit. Je n'avais peut être pas fait les bons choix tout le temps, mais j'avais toujours pris en compte ses mots. A chaque fois qu'elle me faisait la morale, qu'elle m'expliquait les choses, je les notais. C'est peut être bête, mais ça m'aide aujourd'hui à comprendre le boulot qu'elle à fourni pour nous. Je suis peut être la fille avec qui vous ne passerez pas le plus clair de votre temps, mais vous ne m'oublierez pas une fois que vous m'aurez vu une fois. De toute manière quand je suis en ville, je ne passe pas inaperçu. Comme je l'ai déjà dit, j'ai toujours été différente et je le serais toujours. J'ai pris ma vie en main, pour en faire ce que je voulais. Personne ne m'empêchera de devenir celle que je veux...